Dans la religion chrétienne, sept vices, considérés comme l'origine de tous les autres, sont particulièrement importants : ce sont les péchés capitaux. En 1994, les journalistes de France 3 Toulouse semblaient penser qu'il était de connaissance commune que de pouvoir tous les citer. Dans l'archive en tête d'article, la chaîne était allée interroger les passants. Le résultat est particulièrement comique.
« La colère, l'envie, tout ça, ça te dit quelque chose ? », demandait la journaliste à un garçon souriant. « La quoi ? » Le jeune Toulousain semblait ravi de répondre, sans pour autant approcher d'une réponse. Après lui, chaque personne interrogée allait de sa blague. Les péchés capitaux ? « On ne me les a jamais fait pratiquer », « Je ne fais jamais de péchés, donc je ne les connais pas », « Et qu'est-ce qu'on gagne ? ».
D'autres préféraient philosopher : « La paresse, ce n'est pas un péché, ça. Moi, je crois que c'est quelque chose de très bien. Et je fais l'éloge de la paresse. Soyez paresseux. Avec un soleil comme ça dans le sud, faut être paresseux ». Ou admettre leurs lacunes : « Ah oui, la gourmandise, la paresse. C'est mon plus grand ennemi ». Enfin, il y avait ceux qui en appelaient à leur entourage, au risque d'un double sens : « Non, je n'en sais rien. Peut-être, là-bas, ma femme connaît. Moi, je ne connais pas ».
Dans cette archive, la journaliste n'obtenait qu'une réponse satisfaisante... en anglais.