L'ACTU.
Le 10 novembre 2024, l'Iran appelait à exclure Israël des Nations unis après qu'une frappe du pays en Syrie a tué neuf personnes, dont un commandant du Hezbollah. Le 11 novembre, les États-Unis ont, pour répondre à des attaques contre les troupes américaines basées dans le pays, mené des frappes contre neuf cibles liées à des groupes soutenus par l’Iran en Syrie.
En parallèle, ce 11 novembre, les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran, revendiquaient une attaque contre Israël. Cette dernière frappe a été interceptée, mais a provoqué un incendie à l'ouest de Jérusalem.
Une série de frappes et ripostes liées à «l'axe de la résistance», ce faisceau d'alliances au Proche-Orient initié par l'Iran face à Israël et aux États-Unis. Tentative d'explications de ce dont on parle avec le docteur en géopolitique Frédéric Encel et une sélection d'archives.
LE MONTAGE D'ARCHIVES.
Le 27 septembre 2024, le premier ministre israélien déclarait à la tribune de l'ONU : «Prenez cette carte, elle représente la malédiction. L’arc de la terreur créé par l’Iran. Imposé depuis l’océan indien jusqu’à la Méditerranée.»
Par ces mots, Benyamin Netanyahou dénonçait la politique guerrière de l'Iran contre Israël via ses alliés. La malédiction, cet arc de la terreur ou «de la résistance» s'étire depuis la bande de Gaza jusqu'au Yémen, en passant par le Liban, la Syrie, l'Irak et l'Iran. Depuis une quarantaine d'années, cet axe se développe contre l'existence même d'Israël.