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La galère des familles monoparentales

La galère des familles monoparentales

Lancée mardi 19 novembre, la 40e campagne de distribution alimentaire des Restos du Cœur vise en particulier les tous petits et les familles monoparentales. Pour cette dernière catégorie de la population, la vie quotidienne demande organisation et économies. Des mères célibataires dans la majorité des cas, qui doivent à elles seules assumer toute une vie de famille.

Par Tarik Khaldi - Publié le 19.11.2024
Pères/mères célibataires & la galère - 2018 - 02:35 - vidéo
 

L'ACTU.

Pour sa nouvelle campagne de distribution alimentaire, lancée mardi 19 novembre, l'association les Restos du Cœur annonce « prioriser les publics les plus vulnérables, notamment les familles monoparentales et les enfants de moins de trois ans ». En effet, un quart de ses bénéficiaires sont des familles monoparentales.

Dans l'une de ses dernières études, l'Insee notait : « En 2021, la pauvreté monétaire touche 7,0 % des personnes vivant en couple sans enfant et dont la personne de référence du ménage a moins de 65 ans, mais 32,3 % des personnes vivant au sein d’une famille monoparentale, soit 1,8 million de personnes ».

Le montage d'archives disponible en tête d'article et diffusé en 2018 revient sur la situation des pères et mères célibataires.

LE MONTAGE D'ARCHIVES.

Un parent veuf, divorcé ou célibataire avec un ou plusieurs enfants à charge : on les appelle les familles monoparentales. Et dans environ un cas sur trois, elles vivent sous le seuil de pauvreté.

Le concept de famille monoparentale n’a rien de nouveau, mais il n’est pris en compte par l’Insee que depuis les années 70. Depuis, le phénomène a pris de l’ampleur. Alors qu’il y avait 770 000 familles monoparentales en 1975, leur nombre a explosé jusqu’en 2012 pour dépasser les deux millions et demi.

Dans la majorité des cas, il s’agit de mères célibataires. En 1990, elles étaient encore à la tête de 89 % des familles monoparentales, chiffre qui tombe à 85 % en 2011. En cas de divorce, ce sont majoritairement elles qui obtiennent la garde de l’enfant, même si la justice l’accorde aux hommes depuis les années 70.

En 2014, 34,5 % de ces familles vivent sous le seuil de pauvreté contre 13 % chez les couples avec enfant. Côté niveau de vie, avec un seul salaire, c’est forcément plus compliqué. Le revenu annuel d’une famille monoparentale est de 14 070 euros, contre 20 460 euros pour un couple avec enfants.

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